Plate 7
"The merriest part of life"
Moriae Encomium
Illustrated by Hans Holbein the Younger
Single Greeting Card (with matching Envelope)
Code: H ME7 SGC |
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Reproduction on 8x12" sheet
Code: H ME7 8x12 |
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Reproduction on 12x18" sheet
Code: H ME7 12x18 |
Holbein's illustration shown in Plate 7 from Moriae Encomium is associated with the following text drawn from
John Wilson's 1668 translation:
And first, who knows not but a man's infancy is the merriest part of life to himself, and
most acceptable to others? For what is that in them which we kiss, embrace, cherish, nay
enemies succor, but this witchcraft of folly, which wise Nature did of purpose give them
into the world with them that they might the more pleasantly pass over the toil of
education, and as it were flatter the care and diligence of their nurses? And then for
youth, which is in such reputation everywhere, how do all men favor it, study to
advance it, and lend it their helping hand? And whence, I pray, all this grace? Whence
but from me? by whose kindness, as it understands as little as may be, it is also for that
reason the higher privileged from exceptions; and I am mistaken if, when it is grown up
and by experience and discipline brought to savor something like man, if in the same
instant that beauty does not fade, its liveliness decay, its pleasantness grow flat, and its
briskness fail.
The associated French text from L'Eloge de la Folie (1728) follows:
Personne n'ignore, que le premier âge de l'Homme est le plus gain, & le plus agréable. Mais
qu'est-ce qui rent les Enfans si aimables? Pourqoui les baisons nous, les embrassons nous, les
chérissons nous? Un Ennemi même s'attendrit pour ces petits innocens, & les assiste dans le
besoin. Encour un coup, d'où vient cela? C'est que la Nature, qui est une sage Ouvriere, a
imprimé tout exprès dans les Enfans, un charme, un attrait de Folie, afin que par là, comme
par une espece de reonpense, ils puissent adoucir les peines de ceux qui les élevent, &
mériter, par leus petits caresses, la protection qu'on leur donne ensuite. Cette premiere
jeunesse qui succede à l'enfance, on l'aime, on se fait un plaisir de lui être utile, de l'avancer,
de le secourir. Et de qui reçoit-elle son agrément, cette adolescence? De qui, sinon de moi,
qui lui fais la grace d'être folâtre, & par conséquent de plaire & de divertir? Je veux bien
passer pour une menteuse, si, dès que, par les instructions, par l'usage du monde, ils entrent
dans ce malheureux chemin de Sagesse, ils ne changent de blanc au noir. Alor leur beauté
se flétrit, leur gayeté se rallentit, ils n'ont plus cette même gentillesse; enfin, le feu de leur
vivacité s'amortit.